Chapitre 3 :Psychopathologies, Psychiatrie et Nouvelles Thérapies Les Nouvelles Thérapies et la théorie L'institution psychiatrique ne peut pas empêcher la pénétration progressive des Nouvelles Thérapies en ses murs. Respectueuse des personnes, elle tolère même qu'ailleurs on s'implique plus, mais avec des limites pourtant comme le montrent les poursuites engagées contre Jean Morenon qui fait de la recherche du côté de la sexualité. Mais alors, elle nous attend sur le terrain de la théorie ! C'est ainsi qu'il faut entendre le : « Dans dix ans, quand ce sera au point », qui équivaut à ceci : « Quand vous aurez concocté un texte bien rationnel et cohérent, qu'on pourra juger sans nous départir de notre savoir mandarinal et comprendre sans sortir de notre modèle médical ». Dans sa toute récente Initiation à la psychiatrie qui se veut pourtant « scandaleuse, hérétique et subversive », Israël (1984) traite encore les Nouvelles Thérapies de façon soupçonneuse. « Les techniques qui induisent et qui souhaitent parfois la régression ne s'appuient pas toujours sur des fondements théoriques très élaborés. On présente souvent comme innovation des méthodes fondées sur des conceptions extrêmement anciennes que seul l'analphabétisme des consommateurs ne permet pas de ramener à leurs origines ». Pourtant, on aurait pu penser qu'Israël serait des nôtres avec un texte aussi proche. « La France fut particulièrement longue à l'accepter. L'histoire des débuts en France est édifiante. Elle témoigne de l'esprit conservateur, et même rétrograde, des milieux qui auraient logiquement dû l’accueillir avec reconnaissance. Mais la limpidité, la transparence de l'esprit français, de la pensée française, ne pouvait pas accepter l'origine innommable de la psychanalyse ». Et oui, il s'agit de la...psychanalyse. Israël en est encore à l'autre bataille. L'histoire se répète et se ressemble ! Certes, il faut l'avouer, la théorie reste le point faible de notre domaine. Gentis l'a souligné avec vigueur et verdeur dans les Leçons du corps. « Les théoriciens de ces thérapies n'effectuent à aucun moment une analyse sérieuse de leur champ d'observation et d'expérience ». Bourg enchaîne avec l'oeil du philosophe : « On peut y reconnaître tour à tour la recherche d'illusions perdues, des résurgences naïves d'un romantisme désuet, une quête écologique du vrai, un rejet des tensions de l'humain, des réminiscences du bon sauvage, mais aussi une haine de la pensée, une intolérance aux mots, une allergie au sens » (Bourg 1985).
Alors suffit-il de réunir des psychiatres pour qu'il se fasse de la bonne théorie ? Le passage par l'institution laisse des traces, donc des exigences, et fournit les capacités. C'est pour cela que les Nouvelles Thérapies doivent pénétrer la profession et se glisser en leur cœur même, pour s'enrichir de cette discipline et enrichir la profession en retour. Pourtant, il ne faudrait pas conclure ici à une incapacité congénitale des non psychiatres à théoriser. Non, la situation est plus complexe ; il se pose un double problème qui explique l'état actuel de la théorie en la matière ; il se revendique intentionnellement un double refus et de théoriser et d'être théoricien... pour faire de la meilleure thérapie et être meilleur thérapeute. Le refus de la théorie est une attitude assez répandue dans le courant humaniste, de la théorie en général, des théories psychiatriques et psychanalytiques en particulier. « Shit » disent les anglo-saxons dans leur langage fleuri, c'est de la… ! Ce refus s'étend à la théorisation et à la manie de réfléchir, rationaliser, généraliser, intellectualiser... « Laissez la tête, descendez dans votre ventre » est l'un des leitmotiv; « la rose est une rose, est une rose » continue Perls qui reste l'anti-intellectuel le plus farouche. Or il y a là un paradoxe évident, une injonction paradoxale à finalité thérapeutique façon Bateson, Watzlawick et thérapie familiale ; façon thérapie tout simplement car la thérapie repose fondamentalement sur le paradoxe qui déloge. Ce qui est bon pour le client a été bon pour les Nouvelles Thérapies pendant toute une époque. Le fait de s'opposer à l'ancien a été salutaire et thérapeutique. Le seul fait de prendre à contre pied, déséquilibrait et ébranlait les structures trop rigides. La revendication de différence et de nouveauté choque – pour dix ans paraît-il ! On assiste d'ailleurs actuellement à des essais de théorisation de la Gestalttherapie (Ambrosi, 1984) et il faut se demander si ce n'est pas suicidaire, si la Gestalt peut survivre à l'intellectualisation, elle qui repose essentiellement sur le refus de l'intellect ! Voyons le second problème, à savoir le refus d'être théoricien. En effet, « être théoricien » représente une façon d'être bien précise qui est à l'opposé de la façon d'être du thérapeute praticien, plus encore pour le « nouveau » mais presque autant pour le traditionnel. Les psychanalystes ont connu le même problème qui voulaient créer deux classes, de théoriciens et de praticiens. Le nouveau thérapeute se veut ouvert aux émotions, aux sensations, aux sentiments, à la vie ; il se veut en relation profonde avec son client ; il ne peut donc pas se laisser parasiter par les idées, les mots et les concepts ni par les inévitables querelles d'écoles. Il veut évoluer et changer au gré de ses propres découvertes, mais la théorie stabilise et cloue sur place. La pratique est conviviale, surtout dans les groupes ; la théorie se distille dans la solitude. Freud, le théoricien, ne voulait pas s'encombrer du regard de l'autre, Perls, le praticien, ne réclamait que cela. Freud, l'épistémophile, n'a pas supporté l'étreinte d'une patiente sortant de son hypnose ; Casriel, le réveilleur de l'émotion, a découvert le « bonding », ou besoin de contact, dans l'étreinte jubilatoire imposée par une patiente. Ainsi les thérapeutes humanistes préfèrent-ils se référer aux modes de pensée déjà existants, aux sagesses de tous ordres, à la psychanalyse, à la phénoménologie et aux existentialismes, aux spiritualités depuis peu, quitte à passer très vite des uns aux autres. Ils sont facilement disciples et vulgarisateurs, sages et orateurs, mais fuient la plume comme le diable. Alors il faut des psychiatres qui se sont coltinés dix ans de formation universitaire – dix ans, tiens donc – qui se sont disciplinés à la rigueur, à la pensée, à la logique et à la clarté. Il faut des psychiatres qui ne sélectionnent pas les patients et ne sérient pas les tâches, qui s'immergent dans la totalité des problèmes, y compris somatiques, institutionnels et sociaux, pour s'atteler à la conceptualisation et à la théorie. Le résultat en est impressionnant comme nous le montrent les quatre auteurs suivants. Elle n'est évidemment pas exhaustive mais exemplaire. Chaque innovation est un modèle dans une direction donnée : - enfin Richard Meyer plonge dans le caisson d'isolation sensorielle comme dans une nouvelle thérapie et le définit par niveaux d'abstraction successifs à partir de son « setting » jusqu'à son mécanisme d'action global.
Avec sa Teaching-and-Learning-Community, Walter Lechler nous fait part d'une démarche majeure puisqu'il explore une position thérapeutique nouvelle et nous propose une attitude logique et systématique, basée sur une réflexion théorique essentielle : il transforme la thérapie en apprentissage, la clinique en école et la maladie en déficit d'apprentissage. Cette systématisation va agacer aussi sûrement que la pratique qui a déjà suscité un malheureux compte-rendu commandé par la revue Autrement aux deux psychanalystes de service, Louka et Louka. Ils ont effectué un lamentable « vol au-dessus d'un nid de gourous ». Ils ont plutôt fondu comme des choucas et des stukas sur la paisible et intense clinique de Bad Herrenalb dans le pays de Bade voisin où se crée cette « communauté d'enseignement et d'apprentissage ». Ils ont fait preuve de cette incapacité trop répandue de sortir de leur propre système conceptuel pour en approcher un autre, de façon d'autant plus impardonnable que les patients de Lechler ne sont pas ceux de la psychanalyse mais des névrosés graves, des psychosomatiques chroniques, des borderlines, des toxicomanes et alcooliques sévères. Pourtant, la démarche de Lechler est exemplaire au niveau théorique. En effet, il pousse son raisonnement jusqu'à son point ultime ce qui lui apporte une cohérence de béton. De plus, ce point ultime est l'un des deux pôles opposés à partir d'un même héritage, à savoir celui de Daniel Casriel. L'autre pôle est celui de l'analyse stricte que j'ai moi-même développée avec la somatanalyse. En effet, bien que je doive à Lechler la rencontre avec Casriel, nous avons évolué de façon parallèle dans les deux sens opposés : lui vers « l'école de vie », moi vers l'analyse pure. Car Casriel tenait une position médiane, équilibrée, pragmatique, plus liée à sa personnalité qu'à un système conceptuel. On pense ici à Freud qui se situait également en un centre idéal à partir duquel ont éclaté des recherches spécialisées dans les différentes directions potentielles : du côté du social avec Adler, du spirituel avec Jung, du corporel avec Ferenczi et de la linguistique avec Lacan. Et tous font de la bonne thérapie ! Lechler organise donc sa clinique comme une « école de vie », tout en partant des techniques proposées par Casriel : le travail émotionnel, le cri, le « bonding » et le groupe. Mais ces techniques ne sont que des outils. Le thérapeute devient un enseignant dont le seul mérite est d'avoir une longueur d'avance sur les autres, sur ces « élèves » dont la tâche consiste à apprendre ce qu'ils n'ont pas acquis par le passé. On retrouve ici l'analyse que fait Gentis du courant Gestalt où l'on met le patient face à ses problèmes en lui laissant la responsabilité de choisir, ce coup-ci, la bonne solution à la place de celle, névrotique, d'autrefois. Très logiquement, pour Lechler la maladie et le symptôme découlent du « déficit en apprentissages » et d'un « syndrome de manque », à partir desquels ils se développent de façon autonome comme « troubles socio-psycho-somatiques ». Ici se profile un autre apport majeur, à savoir la conception globale du symptôme. De là, on peut déduire qu'il suffit de proposer un cadre thérapeutique élargi où s'expriment le « discours » et le « discorps » en « relation groupale » pour que cette triple dimension du symptôme et du patient se manifeste ; là surgit le véritable champ psychiatrique avec Psyché, Soma et Socius. Là vient aussi s'associer la théorisation que propose Gentis pour le principe thérapeutique avec la conjonction de « trois aspects peut-être indissociables du procès thérapeutique : un travail de deuil... une renaissance symbolique... et une production de sens ». En traduisant, on retrouve les dimensions corporelles (l'émotion du deuil), sociales (l'inscription symbolique) et psychiques (la production de sens). Ces trois dimensions sont aussi celles que Breuer et Freud convient à l'occurrence de la catharsis et que j'inclus moi-même dans le « moment primaire ». Aussi ne peut-on qu'approuver Gentis qui propose : « Si l'on retient cette hypothèse, on pourrait alors se demander si ce schéma ne s'applique pas peu ou prou à toutes les thérapies... ». La démarche de Lechler nous donne l'exemple d'un lieu thérapeutique cohérent fondé sur des concepts logiques et une organisation institutionnelle « autogène », en opposition à d'autres méthodes qui reposent avant tout sur une personne, sur une synthèse subjective de pratiques et de valeurs disparates. On peut attendre plus de solidité du premier type que des autres, plus de clarté aussi pour le patient. La Teaching-and-Learning-Community, comme la présente Martin Hambrecht dans sa thèse de doctorat en philosophie, décrit un courant qui va de Kardiner à Lechler en passant par Rado et Casriel, qui plonge dans la mentalité « humanistique » avec Maslow et son travail sur les besoins et satisfactions, qui rencontre le travail « émotionnel » tellement nouveau et controversé, basé sur le cri et le bonding. La « catharsis » est plus que du défoulement et débouche sur ce « lâcher prise » qui est à la base de toute thérapie profonde. Enfin, on découvre que la satisfaction des besoins, par le toucher par exemple, est aussi mobilisatrice que la frustration, donc thérapeutique, tout en servant d'apprentissage.
Avec La naissance de la somatothérapie, Meyer propose également un travail méthodologique, plus précisément conceptuel, puisqu'il ne crée pas de pratique et ne fait que réfléchir sur ce qui existe déjà. Pourtant le projet est ambitieux puisqu'il ne tend à rien moins qu'a amener le corps à sa majorité, à l'autonomie, à l'équiparité avec psyché et socius. Dans le foisonnement des nouvelles thérapies, il apporte un peu d'ordre, il définit, délimite, caractérise, compare et classe ce qui se côtoie pêle-mêle. Il constitue les thérapies dites corporelles en somatothérapies, a côté des psycho- et socio- thérapies déjà individualisées. Trois conditions sont exigées à cet effet : Paradoxalement, c'est « l'ancien » du corps qui nous offre l'une de ces études centrées sur le corps comme dimension spécifique, sans les dénominations nouvelles mais avec un contenu tout à fait correspondant. L'ancien, c'est Robert Durand de Bousingen qui nous a fait l'honneur de participer à nos Rencontres, en voisin. C'est lui qui est allé se former au training autogène auprès de Schultz lui-même et qui l'a introduit en France, sillonnant le pays en véritable précurseur des nouveaux thérapeutes itinérants. Depuis, il se tient strictement à la méthode d'origine, sans ajouter ni déplacer le moindre iota. Par contre, il est resté curieux de toutes les nouveautés, de l'eutonie introduite à Strasbourg par Digelman, de la sophrologie vite démasquée (pour lui !), du New Identity Process de Casriel aux stages duquel nous avons crié en chœur ! Il s'essaye à une « théorie psychanalytique du Training Autogène de J.H. Schultz ». Tout est précieusement délimité : l'objet, à savoir le training, pour lequel le concept de somatothérapie convient à merveille, et la grille de lecture, à savoir la théorie psychanalytique. Il y a là une rigueur méthodologique exemplaire qui permet de tancer dès l'abord : « La confusion la plus dense caractérise habituellement l'ensemble des travaux français qui essayent d'élaborer une explication des mécanismes d'action qui spécifient les diverses méthodes dites de relaxation ». Il suffit de remplacer « relaxation » par « Nouvelles Thérapies » pour percevoir l'exemplarité du propos. Durand de Bousingen se focalise sur ce processus central que constituent les phénomènes de transfert, s'autorisant de Freud pour en reconnaître l'occurrence en relaxation mais employant néanmoins l'appellation plus large de « situation transférentielle » pour respecter les caractéristiques propres à cette thérapie particulière : « La situation transférentielle dépend... étroitement de l'espace psychothérapique… (elle) est différente du transfert analytique qui dépend lui également de la situation analytique elle-même ». En relaxation, ce sont la passivité et l'abandon des contrôles qui sont déterminants pour cette situation ; quant à la remémoration, elle se fait dans l'inscription corporelle. Dans un premier temps, s'établit une dépendance du patient sur un mode hétérohypnotique : « Il y a ... projection de l'idéal du moi du sujet sur le thérapeute ». En même temps, la spécificité corporelle du travail fait adopter au sujet des relations de structure « préverbales », en tout cas préœdipiennes ». Je ne soulignerai, quant à moi, que ce recours au « préverbal », au « préœdipien », qui vient presque systématiquement dès qu'on parle du corps. Pour la somatothérapie, le « corporel » est tout autant pré-, para- et trans-symbolique, pré-, para- et trans-verbal ou -œdipien. C'est ce que j'essaye d'introduire ailleurs avec la dimension somatologique. Dans un deuxième temps, se développe une relation transférentielle de type autogène. Le sujet se dégage de sa dépendance, dans la mesure où le contre-transfert du thérapeute ne l'empêche pas. Mais c'est au niveau du corps que se réalise surtout cette autogenèse : « C'est à travers l'ancrage au corps du sujet, lieu d'expérience, de débat et de conflit du vécu somatique, lieu de rencontre où se vit la relation thérapeutique que pourra se produire ce dégagement identificatoire. L'étayage du moi du sujet sur le vécu corporel à travers les émois archaïques... permet un réinvestissement progressif de ce moi » (Durand de Bounsingen, 1985). Ce résumé ne concerne que le cycle inférieur du training autogène ; l'analyse de Durand de Bousingen s'étend au cycle supérieur mais ce bref aperçu suffit à amorcer la discussion sur l'intérêt général de ce texte, absolument exemplaire :
L’étude sur le tanking emploie une autre méthodologie, plus expérimentale, dénuée de toute grille de lecture préalable sinon de l'habitude d'analyser ce qui se passe directement au niveau du corps. Le hasard a voulu que le « caisson d'isolation sensorielle » se construise à Strasbourg et qu'il constitue l'une de ces innovations que le psychiatre ne peut pas ignorer, ne serait-ce que parce que ses clients vont l'expérimenter, et qu'on lui demandera son avis. Ici tout est clair, logique et compréhensible. Il suffit d'analyser le tanking comme toute thérapie, à partir de son setting et de passer du plus matériel au plus complexe par niveaux d'abstraction successifs :
Globalement, il y a relaxation mais aussi analyse, autoanalyse, dans cette solitude absolue. Les problèmes qui se posent sont ceux de ces émergences de productions nouvelles : sont-elles de l'inconscient, de l'infonctionnant somatologique ? Si oui, comment se structurent ces nouveaux processus en dehors de toute relation ? La poésie et l'étrangeté de cette expérience peut parfaitement constituer une tranche « d'autoanalyse » des plus enrichissante. On peut y vivre des flashs aussi forts que ceux que Raymond Moody relate dans La vie après la vie, dans les moments de mort apparente. On peut y atteindre ces états que les méditations orientales viennent mettre à la mode. On y vit quelque chose de l'ordre du délire contrôlé, retrouvant là une occasion de faire sa « psychose didactique » comme le propose Gentis. Tout cela n'est nullement en marge de la psychiatrie mais en son cœur même comme toutes les Nouvelles Thérapies. Malgré ce travail qui s'attelle à la recherche théorique, on pourra toujours encore ne pas s'intéresser aux Nouvelles Thérapies, c'est le droit le plus strict. Mais on ne pourra plus faire semblant de les ignorer. On ne pourra plus les renvoyer aux calendes grecques parce qu'elles sont là, bien là, pratiquées et théorisées, dans tous les lieux de la psychiatrie. On peut même parier qu'il ne faudra plus dix ans pour que les instances professionnelles s'y intéressent de plus près. Avec ce troisième chapitre sur les Nouvelles Thérapies – version 1985 – nous clôturons l’approche historique des psychopathologies, nous rappelant qu’il s’agit de théories. Nous inaugurons tout autant l’approche clinique qui est bien le but ultime et de la psychopathologie et de notre réflexion, constituant le cœur même de notre art thérapeutique. Cette évocation des Nouvelles Thérapies nous brosse plutôt une ambiance qu’un savoir, un savoir-faire qu’un pouvoir et cette ambiance nous fait passer logiquement à la deuxième partie de ce livre qui doit poser les bases de notre approche intégrative, présentant le cadre de travail d’où est issue l’observation nouvelle de la psychopathologie et développant le modèle épistémologique d’où se théorisent les nouvelles propositions pour une « ontopathologie ». Nous ferons retour sur ces données historiques pour illustrer et valider nos apports personnels.
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